Le graphothérapeute intervient pour soutenir l'apprentissage de l'écriture, accompagner l'automatisation du geste et sa personnalisation, rééduquer le geste lorsque celui ci ne parvient pas à remplir ses fonctions. Il participe également à limiter la désorganisation de l'écriture. 

Obtenir une belle écriture n'est pas une fin en soi dans la remédiation graphothérapeutique...mais aboutir à une écriture lisible, fluide et suffisamment rapide pour permettre de consigner sa pensée est le but recherché.  Elle doit pouvoir être au service des autres apprentissages. 

La graphothérapie s'adresse  : 

- Aux enfants d'age scolaire à partir de la Fin de Grande section. L'écriture est un savoir fondamental, dont l'apprentissage est long et complexe. Celui ci doit s'automatiser, sans quoi, il reste une charge attentionnelle qui retarde ou empêche les autres apprentissages, et épuise l'enfant. 

- Aux adolescents collégiens et lycéens :  L'arrivée dans l'enseignement secondaire exige une vitesse d'écriture que certains adolescents n'ont pas acquise, car leur geste n'est pas fonctionnel. Aussi, la personnalisation de l'écriture à cet âge peut entrainer  une baisse de vitesse ou une écriture à caractéres moins lisibles.

- Aux étudiants de l'enseignement supérieur ou voie professionelle, qui dans leurs études ou pour un examen, sont freinés dans leur reussite du fait d'une écriture plus ou moins lisible, et pas assez rapide. 

"Est dysgraphique, toute personne dont la qualité de l'écriture est déficiente alors qu'aucun déficit neurologique important ou intellectuel n'explique cette déficience"  Ajuriaguerra.

- Personnes dans la vie active ou séniors  qui suite à un accident ou une maladie (Parkinson, alzheimer, sclérose en plaques, arthrose de la main, crampe de l'écrivain, séquelles d'un AVC...), ont une écriture devenue tremblante, douloureuse, irrégulière, et qui ont du mal à écrire.